Par Audren Layeux, consultant en études de marché, diplômé en science politique de l’Université libre de Bruxelles et en Sciences de gestion de l’Université catholique de Louvain.
« Il nous faudra comprendre pourquoi un pays décide de s’engager dans la voie de la réforme de la gouvernance internationale. Nous verrons que ce sont le réalisme et le libéralisme qui nous permettront de répondre à cette question en nous fournissant deux causes nécessaires mais non suffisantes : la lutte pour la survie et les intérêts économiques suffisent à expliquer le « réformisme » d’un pays, mais ce n’est pas suffisant pour comprendre pourquoi un État soutient ou s’oppose à la création d’une OME.
Pour aller plus loin, il nous faudra répondre à une seconde question : pourquoi un État privilégiera un mode de gestion des relations internationales plutôt qu’un autre, une fois décidé qu’il s’engagerait dans la réforme de la gouvernance environnementale internationale ? À ce niveau de la recherche, c’est le constructivisme et son concept de norme qui s’avèrera décisif. »